Roman - Opération Père Noël - Extraits
OPERATION PERE NOËL
ROMAN
Bref Résumé
ROMAN
Bref Résumé
Fred Max et Momo, pitoyables tueurs à gages de seconde zone, ont reçu l'ordre d'abattre le Père Noël qui fait de l'ombre à une puissante société multinationale spécialisée dans le négoce du jouet. La firme est en fait chapeautée par les services très spéciaux du général américain Ronald Mitchway qui a réussi, grâce à des jouets munis de micros miniaturisés sophistiqués, à mettre le monde entier sur écoute.
Les tueurs échouent dans leur tentative de supprimer le Père Noël qui est retrouvé agonisant dans le désert africain. Il se rétablit grâce aux soins éclairés du sorcier personnel d'un dictateur local et il est dès lors traqué par un commando composé des trois tueurs aidés dans leur mission par Monsieur Tom, homme de main au service de la bannière étoilée et par Barbara Alright, Major de l'Armée des Etats Unis d'Amérique, qui enrichit ses expériences amoureuses dans chacun des pays où le Père Noël trouve refuge.
Au cours de sa fuite rocambolesque à travers le monde, le vieil homme échappe au sanguinaire Président africain Alfred Gouloulou, se réfugie en Chine où il est poursuivi par le redoutable Commandant Xi Tru, déjoue les plans machiavéliques du Général américain Ronald Mitchway, réussit à gagner l'ex-Union Soviétique pour tomber entre les mains de Magouilloff et Violgamine, anciens membres du KGB devenus parrains de la Mafia russe....
Finalement, après de nombreuses péripéties farfelues et croquignolesques qui laissent une large place à la satire de notre époque, c'est dans un petit village d'Ardèche que le Père Noël réussira à retourner la situation en sa faveur.
Sa vengeance sera terrrrible !
Les tueurs échouent dans leur tentative de supprimer le Père Noël qui est retrouvé agonisant dans le désert africain. Il se rétablit grâce aux soins éclairés du sorcier personnel d'un dictateur local et il est dès lors traqué par un commando composé des trois tueurs aidés dans leur mission par Monsieur Tom, homme de main au service de la bannière étoilée et par Barbara Alright, Major de l'Armée des Etats Unis d'Amérique, qui enrichit ses expériences amoureuses dans chacun des pays où le Père Noël trouve refuge.
Au cours de sa fuite rocambolesque à travers le monde, le vieil homme échappe au sanguinaire Président africain Alfred Gouloulou, se réfugie en Chine où il est poursuivi par le redoutable Commandant Xi Tru, déjoue les plans machiavéliques du Général américain Ronald Mitchway, réussit à gagner l'ex-Union Soviétique pour tomber entre les mains de Magouilloff et Violgamine, anciens membres du KGB devenus parrains de la Mafia russe....
Finalement, après de nombreuses péripéties farfelues et croquignolesques qui laissent une large place à la satire de notre époque, c'est dans un petit village d'Ardèche que le Père Noël réussira à retourner la situation en sa faveur.
Sa vengeance sera terrrrible !
EXTRAIT 1
- Mais je suis le Père Noël !
- Ah non, vous n'allez pas remettre ça ! Même avec Ali ça ne prend pas.
- Mais enfin, vous avez vu comment j'étais habillé quand vous m'avez trouvé ? Et mon traîneau ? Ca ne vous a pas étonné un traîneau dans le désert ?
- Ma foi non. on a pensé que c'était un engin expérimental du Paris-Dakar. On l'a mis dans le garage, avec les Rolls de mon papa.
- Et mes rennes ? Vous en voyez beaucoup des rennes par ici ?
- On ne les a pas vus, vos rennes, ils ont dû être dévorés par la population avant qu'Ali vous découvre.
- Dévorés par la population ?
- Evidemment. On meurt de faim dans ce pays, vous savez. Ne vous fiez pas à ce que vous voyez autour de vous, vous êtes chez mon père, le Président du Wambaland, alors évidemment, c'est le luxe. Mais dehors, c'est la famine. Quelques malheureux rennes pour des gens qui n'ont pas mangé depuis des sermaines vous imaginez... Même si par ici on préfère le mouton, ils ont été vite engloutis, vos rennes.
- Bon, écoutez; Vous voyez ma veste rouge là, sur le fauteuil. Prenez le passeport qui est dans la poche intérieure droite. Vous serez fixée.
Raïssa prit le passeport et le lut à voix haute :
Nom : Noël. Date de naissance : indéterminée. Lieu de naissance : Pöle Nord. Adresse : partout et nulle part. Profession : Père Noël.
Elle entreprit alors d'examiner les tampons qui attestaient du passage des frontières d'à peu près tous les pays du monde, y compris de nombreux états dont elle n'avait jamais entendu parler. Au fur et à mesure qu'elle lisait, ses yeux allaient du document au rescapé et du rescapé au document. Enfin, posant le passeport sur la veste rouge avec crainte et respect, elle se précipita au-dehors en hurlant :
- On a sauvé le Père Noël ! On a sauvé le Père Noël !
[........................................................]
- Mais je suis le Père Noël !
- Ah non, vous n'allez pas remettre ça ! Même avec Ali ça ne prend pas.
- Mais enfin, vous avez vu comment j'étais habillé quand vous m'avez trouvé ? Et mon traîneau ? Ca ne vous a pas étonné un traîneau dans le désert ?
- Ma foi non. on a pensé que c'était un engin expérimental du Paris-Dakar. On l'a mis dans le garage, avec les Rolls de mon papa.
- Et mes rennes ? Vous en voyez beaucoup des rennes par ici ?
- On ne les a pas vus, vos rennes, ils ont dû être dévorés par la population avant qu'Ali vous découvre.
- Dévorés par la population ?
- Evidemment. On meurt de faim dans ce pays, vous savez. Ne vous fiez pas à ce que vous voyez autour de vous, vous êtes chez mon père, le Président du Wambaland, alors évidemment, c'est le luxe. Mais dehors, c'est la famine. Quelques malheureux rennes pour des gens qui n'ont pas mangé depuis des sermaines vous imaginez... Même si par ici on préfère le mouton, ils ont été vite engloutis, vos rennes.
- Bon, écoutez; Vous voyez ma veste rouge là, sur le fauteuil. Prenez le passeport qui est dans la poche intérieure droite. Vous serez fixée.
Raïssa prit le passeport et le lut à voix haute :
Nom : Noël. Date de naissance : indéterminée. Lieu de naissance : Pöle Nord. Adresse : partout et nulle part. Profession : Père Noël.
Elle entreprit alors d'examiner les tampons qui attestaient du passage des frontières d'à peu près tous les pays du monde, y compris de nombreux états dont elle n'avait jamais entendu parler. Au fur et à mesure qu'elle lisait, ses yeux allaient du document au rescapé et du rescapé au document. Enfin, posant le passeport sur la veste rouge avec crainte et respect, elle se précipita au-dehors en hurlant :
- On a sauvé le Père Noël ! On a sauvé le Père Noël !
EXTRAIT 2
- Mon cher Père Noël, répondit le Président avec un bon sourire, rien ne presse, pourquoi cette hâte ? N'êtes-vous pas heureux ici ? Vous manque-t-il quelque chose ? Il vous suffit d'un mot, vous le savez, pour que tous vos voeux soient exaucés.
- Une fois encore je vous remercie, Monsieur le Président. Mais je me permets d'insister, je désire vraiment repartir dès que possible; et s'il suffit d'en faire la demande pour que mes désirs soient exaucés, je vous prie simplement d'envoyer un gros porteur chercher mes rennes, de manière...
-Stop, Pépère ! Faudrait pas pousser le bouchon trop loin quand même !
Le Président jetait le masque. Son sourire se transforma en rictus, ses petits yeux injectés de sang fusillèrent le malheureux Père Noël, une mousse écumeuse blanchit les commissures de ses lèvres. Son discours changea de ton et de forme :
-Stop, j'ai dit, y en a marre, basta ! T'as rien capté alors, Père Noël de mes deux. Tu te tireras que quand je l'aurai décidé... si je le décide un jour.
Le Père Noël était attéré :
- Dois-je comprendre, monsieur le Président, que je suis votre prisonnier, votre otage en quelque sorte ?
- Tu vois, quand tu veux, t'es pas plus con qu'un autre. Sûr que t'es mon prisonnier, bouffon. Mon prisonnier, mais pas mon otage. Les otages c'est les cent peigne-cul qui croupissent dans les prisons du Palais. Une seule tentative d'évasion de ta part, une seule, tu m'entends, et je leur fais couper les testicules avec une scie égoïne avant de les leur faire bouffer avec une sauce aux câpres. Maintenant, à toi de voir.
Evidemment, c'était tout vu. Le Père Noël avait été nommé à son poste pour ses qualités de coeur et il était hors de question qu'il sacrifiât cent victimes innocentes. Il décida donc de feindre la docilité, de prendre son mal en patience et d'attendre l'occasion qui lui rendrait la liberté. [...........]
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- Monsieur le Président, me voici tout à fait guéri. je vous dois la vie et je vous en serai éternellement reconnaissant. Mais il me tarde maintenant de retourner à mes affaires et surtout de percer le mystère de l'attentat dont je fus victime.- Mon cher Père Noël, répondit le Président avec un bon sourire, rien ne presse, pourquoi cette hâte ? N'êtes-vous pas heureux ici ? Vous manque-t-il quelque chose ? Il vous suffit d'un mot, vous le savez, pour que tous vos voeux soient exaucés.
- Une fois encore je vous remercie, Monsieur le Président. Mais je me permets d'insister, je désire vraiment repartir dès que possible; et s'il suffit d'en faire la demande pour que mes désirs soient exaucés, je vous prie simplement d'envoyer un gros porteur chercher mes rennes, de manière...
-Stop, Pépère ! Faudrait pas pousser le bouchon trop loin quand même !
Le Président jetait le masque. Son sourire se transforma en rictus, ses petits yeux injectés de sang fusillèrent le malheureux Père Noël, une mousse écumeuse blanchit les commissures de ses lèvres. Son discours changea de ton et de forme :
-Stop, j'ai dit, y en a marre, basta ! T'as rien capté alors, Père Noël de mes deux. Tu te tireras que quand je l'aurai décidé... si je le décide un jour.
Le Père Noël était attéré :
- Dois-je comprendre, monsieur le Président, que je suis votre prisonnier, votre otage en quelque sorte ?
- Tu vois, quand tu veux, t'es pas plus con qu'un autre. Sûr que t'es mon prisonnier, bouffon. Mon prisonnier, mais pas mon otage. Les otages c'est les cent peigne-cul qui croupissent dans les prisons du Palais. Une seule tentative d'évasion de ta part, une seule, tu m'entends, et je leur fais couper les testicules avec une scie égoïne avant de les leur faire bouffer avec une sauce aux câpres. Maintenant, à toi de voir.
Evidemment, c'était tout vu. Le Père Noël avait été nommé à son poste pour ses qualités de coeur et il était hors de question qu'il sacrifiât cent victimes innocentes. Il décida donc de feindre la docilité, de prendre son mal en patience et d'attendre l'occasion qui lui rendrait la liberté. [...........]