Il Pleut sur notre amour
IL PLEUT SUR NOTRE AMOUR
C'est une pluie d'avril
Sur le jardin tranquille
Qui lentement s'éveille,
Et voilà qu'une abeille
A l'aile un peu froissée
Doucement s’est glissée
Dans la première fleur
Ouverte avant son heure.
Notre amour vient d'éclore
Tendre et timide encore
Hésitant et fragile
Comme une pluie d'avril
Hésitant et fragile
Comme une pluie d'avril
C'est une pluie d'été
Pesante et entêtée
Qui tombe à larges gouttes
Sur la campagne d'août.
Les blés sont engrangés.
De la terre gorgée
Une puissante odeur
Monte des profondeurs.
Ne soyons plus qu'un corps
Qu'un être, qu'un accord
Un soleil éclaté
Qui coule en pluie d'été
Un soleil éclaté
Qui coule en pluie d'été
C'est une pluie d'automne
Au rythme monotone
Qui tristement ruisselle.
Déjà les hirondelles
Réunies sur un fil
Préparent leur exil.
Le vent pousse les feuilles
Jusque sur notre seuil,
La flamme dépérit
Sous le ciel triste et gris
Et notre amour frissonne
Sous cette pluie d'automne
Et notre amour frissonne
Sous cette pluie d'automne
C'est une pluie d'hiver
Qui frappe de travers
Sous le vent de décembre
Les vitres de la chambre.
Dans l'âtre le feu meurt,
Et se glace mon coeur
Et se vide ma tête.
J'entends la girouette
Qui pleure sur le toit,
Le cerf qui brame au bois,
La pluie d'hiver dehors,
Et notre amour est mort.
La pluie d'hiver dehors,
Et notre amour est mort.
C'est une pluie d'avril
Sur le jardin tranquille
Qui lentement s'éveille,
Et voilà qu'une abeille
A l'aile un peu froissée
Doucement s’est glissée
Dans la première fleur
Ouverte avant son heure.
Notre amour vient d'éclore
Tendre et timide encore
Hésitant et fragile
Comme une pluie d'avril
Hésitant et fragile
Comme une pluie d'avril
C'est une pluie d'été
Pesante et entêtée
Qui tombe à larges gouttes
Sur la campagne d'août.
Les blés sont engrangés.
De la terre gorgée
Une puissante odeur
Monte des profondeurs.
Ne soyons plus qu'un corps
Qu'un être, qu'un accord
Un soleil éclaté
Qui coule en pluie d'été
Un soleil éclaté
Qui coule en pluie d'été
C'est une pluie d'automne
Au rythme monotone
Qui tristement ruisselle.
Déjà les hirondelles
Réunies sur un fil
Préparent leur exil.
Le vent pousse les feuilles
Jusque sur notre seuil,
La flamme dépérit
Sous le ciel triste et gris
Et notre amour frissonne
Sous cette pluie d'automne
Et notre amour frissonne
Sous cette pluie d'automne
C'est une pluie d'hiver
Qui frappe de travers
Sous le vent de décembre
Les vitres de la chambre.
Dans l'âtre le feu meurt,
Et se glace mon coeur
Et se vide ma tête.
J'entends la girouette
Qui pleure sur le toit,
Le cerf qui brame au bois,
La pluie d'hiver dehors,
Et notre amour est mort.
La pluie d'hiver dehors,
Et notre amour est mort.