Ils Assassinent la Planète
ILS ASSASSINENT LA PLANETE
Folie aveugle et meurtrière,
Mais qu’ont donc les humains en tête ?
Ne laissant que cendre et poussière,
Ils assassinent la planète.
Regarde autour de toi, me disait mon grand-père
Lorsque main dans la main nous cheminions ensemble,
Ce chêne rabougri, si majestueux naguère,
Ce sapin moribond et ce fragile tremble
Sont les derniers vestiges de la vaste forêt
Où je venais jouer lorsque j’avais ton âge.
J’en connaissais alors tous les recoins secrets,
Et l’odeur de l’humus après un bref orage.
Mais hélas aujourd’hui presque plus rien n’existe,
La biche s’est enfuie, les oiseaux se sont tus,
Et seuls sous nos regards incrédules subsistent
Ce sombre paysage, cette morne étendue.
Folie aveugle et meurtrière,
Mais qu’ont donc les humains en tête ?
Ne laissant que cendre et poussière
Ils assassinent la planète.
En apprentis sorciers, sans que rien ne les freine,
Ils éventrent le sol et ils défient les cieux,
Ils jouent avec l’atome, ils s’attaquent aux gènes
Et modifient les lois édictées par les Dieux.
Avides de profits, ils font une razzia
Sur toutes les richesses que recèle la terre,
Seulement occupés de leurs gains immédiats,
Ils saccagent le globe et en font un désert.
Ils polluent l’atmosphère, souillent les océans,
Les sources et les fleuves, les bois et les prairies
Sans honte ni remords, léguant à leurs enfants
De sombres lendemains dans un monde meurtri.
Folie aveugle et meurtrière,
Mais qu’ont donc les humains en tête ?
Ne laissant que cendre et poussière
Ils assassinent la planète.
Folie aveugle et meurtrière,
Mais qu’ont donc les humains en tête ?
Ne laissant que cendre et poussière,
Ils assassinent la planète.
Regarde autour de toi, me disait mon grand-père
Lorsque main dans la main nous cheminions ensemble,
Ce chêne rabougri, si majestueux naguère,
Ce sapin moribond et ce fragile tremble
Sont les derniers vestiges de la vaste forêt
Où je venais jouer lorsque j’avais ton âge.
J’en connaissais alors tous les recoins secrets,
Et l’odeur de l’humus après un bref orage.
Mais hélas aujourd’hui presque plus rien n’existe,
La biche s’est enfuie, les oiseaux se sont tus,
Et seuls sous nos regards incrédules subsistent
Ce sombre paysage, cette morne étendue.
Folie aveugle et meurtrière,
Mais qu’ont donc les humains en tête ?
Ne laissant que cendre et poussière
Ils assassinent la planète.
En apprentis sorciers, sans que rien ne les freine,
Ils éventrent le sol et ils défient les cieux,
Ils jouent avec l’atome, ils s’attaquent aux gènes
Et modifient les lois édictées par les Dieux.
Avides de profits, ils font une razzia
Sur toutes les richesses que recèle la terre,
Seulement occupés de leurs gains immédiats,
Ils saccagent le globe et en font un désert.
Ils polluent l’atmosphère, souillent les océans,
Les sources et les fleuves, les bois et les prairies
Sans honte ni remords, léguant à leurs enfants
De sombres lendemains dans un monde meurtri.
Folie aveugle et meurtrière,
Mais qu’ont donc les humains en tête ?
Ne laissant que cendre et poussière
Ils assassinent la planète.